La disparition de Patrick Caisso,

[gugenheim]

Bonjour à tous et à toutes,
Vous avez certainement été informés de la disparition de Patrick Caisso, membre du FAC et également beau-frère de Marcel et Germaine Miatto. Je me vous transmets ainsi les quelques lignes concernant d'une part les remerciements de Gisèle Caisso son épouse, ses enfants et petits enfants puis d'autre-part et infra un poème en huitain (de Germaine je suppose) "La force du Courage" .
Nous aurons tous une pensée particulière lors de nos prochaines sorties, nous qui avons tant de chance de pouvoir ainsi pédaler, voire de gravir, entre autres, le Tourmalet!!!!
Haut les coeurs.
Bises à tous

Laurence

Gisèle CAISSO, son épouse,
Ses enfants, petits enfants et toute la famille,
Nous sommes profondément touchés par le témoignage de votre
sympathie, le réconfort de votre présence et de vos sentiments,
dont vous avez fait preuve à la suite du deuil cruel qui vient de
nous affecter.
Nous vous remercions de tout cœur et vous présentons ici,
l’expression de notre reconnaissance infinie.

Le Frouzins Avenir Cycliste a toujours eu une grande part
dans la vie de notre cher Patrick et cet hommage que vous lui
avez rendu, nous touche et nous émeut…

Un grand merci à vous tous.


LA FORCE DU COURAGE...

Par un humide soir de printemps,
Avec promesse de l’été,
Après appel bref mais vibrant,
Notre Patrick s’en est allé…

Tout doucement, à pas feutrés,
Apaisé, sans faire de bruit,
Comme une suite à sa journée,
Prémices d’une longue nuit.

Il était « titi parisien »
Venu dans le sud par amour,
Adopté par notre « chemin »,
En y faisant nid pour toujours.

Un ignominieux coup du sort
A fissuré l'élan de vie,
Spoliant liberté à son corps,
Tout en renforçant son esprit.

Acceptant l’inacceptable,
Avec courage, abnégation,
N’a jamais cherché un coupable,
Mais pris « l’ordi » pour compagnon…

Lui, le passionné de voitures,
De bicyclette, le féru,
Privé de sports et de nature,
L’écran, c’est sûr, fut son salut.

Jamais de hargne ou désespoir,
Maniant souvent, flegme et humour,
Savait quel était son devoir,
Ignorer le compte à rebours…

Admirable, pour ses petits,
Qui lui donnaient tant de bonheur.
Faisant fi de sa maladie,
Pour eux, il se voulait leader.

Les Pyrénées en point de mire,
Il a gravi nombreux sommets,
Aurait donné tout un empire,
Pour se revoir au Tourmalet !